Christophe, vous étiez sur le terrain le 23 mai 2003, quand le FC Metz a décroché la montée lors de la 38ème journée face à Gueugnon. Racontez-nous la soirée.
Christophe Walter : « La situation était comparable à celle dans laquelle nous nous retrouvons aujourd’hui, à la différence près qu’à l’époque, nous étions assurés de monter en cas de succès. Mais il s’agissait, comme vendredi contre Vannes, d’une ‘finale du championnat’. Nous restions sur une excellente dynamique, notamment à domicile où nous l’emportions presque à chaque fois. L’ambiance dans le stade était exceptionnelle, le public était véritablement acquis à notre cause. Vraiment, j’ai vécu ce soir-là un superbe moment. »
Comment faut-il aborder ce type de rencontre selon vous ?
C.W. : « Je crois qu’il faut partir avec l’idée qu’on à l’occasion de faire quelque chose de grand au final. Ne penser qu’à l’équipe, à sa prestation, et à ce qu’il se passera en cas de victoire. Même si pour le coup, cela ne dépend pas que de notre résultat. On peut aussi se dire qu’on a l’occasion d’offrir un grand bonheur aux milliers de personnes qui aiment ce club. Parvenir à monter vendredi permettrait d’effacer beaucoup de choses. Dans ces cas-là, on oublie les péripéties d’une saison. »
Dans ce genre de situation, bien négocier l’entame de match est-il plus important ?
C.W. : « C’est primordial dans le sens ou cela peut de suite faciliter la partie. Contre Gueugnon, Greg’ Proment avait marqué sur penalty au bout de quelques minutes, mais avant cela nous nous étions déjà procuré quelques occasions de but. Nous avions tellement envie, nous étions des fous furieux ! Les supporters ont de suite pris le relai. Cette année, contre Arles, le match était d’ailleurs parti exactement comme il le fallait. Il faudrait parvenir à rééditer ce type d’entame. Les joueurs devront tout mettre en œuvre pour démarrer la rencontre pied au plancher ! »